L’équipe

Après avoir porté pendant près de trente ans le projet de Prokino, « sans Coca Cola dévoreur de cerveaux, sans pop corns à dévorer en séance, sans céder aux sirènes dévoreuses de salles ou de villes voisines qui draguaient l’aventure, sans renoncer à l’exigence extrême de la qualité, sans négliger jamais la convivialité même lorsqu’elle pesait lourdement sur les budgets… », le président fondateur, Jacques Burlaud, et la petit équipe, m’ont confié la Présidence de PROKINO.
A leur côté, j’ai engrangé des rencontres merveilleuses qui perdurent évidemment, des émotions très fortes dont les traces restent vives, des moments de bonheur et quelques tracas aussi, bien douloureux parfois.
J’y besogne depuis plus de trente ans dans les quelques domaines dans lesquels je sais faire un peu quelque chose, comme la programmation et les relations avec bien sûr les enseignants, mais aussi le monde de la création, de la production et de la distribution cinématographique.

Je fais partie de Prokino depuis sa fondation en 1989 par Jacques Burlaud. 
Son idée de faire connaître la langue et la culture allemandes à travers le cinéma m’a tout de suite intéressée. Je suis la trésorière de l’association , mais j’aide aussi à la programmation, à la diffusion du matériel de communication, à l’accueil des publics, à l’organisation des buffets de fin de soirée… le travail est dense, mais passionnant.

Le festival du cinéma allemand PROKINO fait partie depuis plus de 30 ans du paysage culturel vendômois et je l’ai fréquenté dès ses débuts. C’était et c’est toujours un moment très attendu. Lorsque Nathalie et Jacques m’ont proposé de rejoindre leur équipe organisatrice, je n’ai pas hésité un instant. C’était en 2010-2011.
Participer aux recherches pour élaborer un nouveau programme chaque année, s’adressant tant aux scolaires qu’au grand public, est très stimulant. C’est une mission passionnante et exigeante à la fois, qui commence un an en amont du festival : j’y prends beaucoup de plaisir et j’essaie de la remplir au mieux.
Lors du festival, les nombreuses rencontres suscitent toujours des échanges riches et constructifs, ce qui encourage vivement à poursuivre cette très belle aventure.

Après avoir été spectateur assidu du festival du cinéma allemand Prokino, il m’a paru normal d’aider l’association, modestement tout d’abord puis de façon plus importante en rejoignant le conseil d’administration.
C’est comme cela que l’on comprend que Prokino ne dure qu’une semaine mais que sa préparation demande un travail assidu un an à l’avance. Par exemple le choix des films est parfois compliqué car il ne suffit pas de les sélectionner, il faut d’abord obtenir le droit de les diffuser, ensuite organiser leur projection durant le festival.
L’épidémie de la Covid a hélas perturbé l’organisation 2 années durant mais dès 2021 l’équipe a repris avec enthousiasme et conviction ses activités.

J’ai découvert Prokino lors de l’entrée au lycée de ma fille aînée et j’ai assisté, avec elle, à une projection en soirée. Depuis, j’assiste régulièrement aux projections.
J’ai fait la connaissance de Nathalie dans le cadre professionnel puis de Jacques et Paulette à l’occasion d’un échange franco-allemand. Nous avons sympathisé.
J’ai continué à suivre Prokino en adhérant à l’association. J’ai profité de mon passage à la retraite pour proposer ma participation plus active dans la diffusion des affiches et documents et pour l’accueil des groupes scolaires. Suite à cette première année d’investissement, Nathalie m’a proposé de rejoindre le conseil d’administration. C’est avec plaisir que j’ai accepté.

L’aventure Prokino a commencé pour nous en 1998, lorsque j’ai eu la chance d’être mutée pour mon stage de professeur d’allemand au lycée Ronsard à Vendôme. Je découvrais à la fois le Loir-et-Cher, une équipe de professeurs d’allemand très accueillants et motivants et un festival de cinéma allemand! Après avoir monté un projet de création de site web avec les élèves , celui du festival Prokino, dans le cadre de ma formation, nous n’avons jamais cessé d’alimenter le site depuis la Bretagne où nous résidons désormais…